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INTRODUCTION
 
 
ELOI PINO CREE DJIBOUTI
 
JOSEPH GARRIGUE PREND LA RELEVE
 
UN NOUVEL ASSOCIE : PAUL MARILL
 

JOSEPH GARRIGUE PREND LA RELEVE

Le beau-frère va être plus qu'un bon associé, il va rapidement prendre la relève à la tête des affaires : Eloi est fatigué, usé par ces années passées dans les contrées qui comptent parmi les plus chaudes du globe. Dès sa première année de présence à Djibouti, en 1896, Joseph va fonder une factorerie au Harrar et une autre à Diré-Dawa pour assurer une permanence de nos Etablissements. De même, il crée une sorte de Syndicat des négociants qui deviendra en 1907 la Chambre de Commerce de Djibouti et dont il sera le premier président. Et c'est à cette époque (1897) que commence la construction du célèbre chemin de fer franco-éthiopien qui va relier Djibouti à Addis-Abeba la nouvelle capitale du roi Ménélick devenu empereur, chemin de fer censé remplacer les caravanes de chameaux…

Pendant ce temps là, Eloi séjourne à Saint-Laurent et fait construire le mas Pino pour y finir ses jours. Il reviendra une seule fois à Djibouti, en octobre 1898, pour en partir définitivement en mai de l'année suivante, et mourra dans son lit le 8 mai 1907.

Le tombeau des PINO à Saint-Laurent-de-la-Salanque
Cette photo, publiée dans l’Echo Laurentin de l’été 2001 montre la belle tombe de la famille PINO à Saint-Laurent-de-la-Salanque. On y lit l’épitaphe suivante :
« Ci-gît Eloi PINO, capitaine au long cours, Fitaouari de l’armée abyssine, décédé le 8 mai 1907 »