Retour au sommaire Djibouti

Un article paru dans le Figaro en Mars 2003 suffit à résumer d’une façon très succinte l’histoire de cette branche de la famille.

Les Marill entre rêves et raison (Par Arnaud De La Grange dans le Figaro)

Leurs livres de comptes se consultent comme des livres d'histoire. Une histoire commencée il y a un peu plus d'un siècle quand, en 1896, Paul Marill quitte l'Algérie pour Djibouti.

En quelques années, il se fait une jolie place au grand soleil. Grâce aux " trocas " notamment. Ces petits coquillages qui sont toujours leur emblème et qui, sous forme de boutons, ornent les tenues des élégantes des quatre coins du monde.

Le plastique sonne le glas de l’activité, mais le fils, André, relance l’affaire pour faire des établissements Marill le grand transitaire de Djibouti. Aujourd’hui, il est toujours là, épaulé par ses deux fils, Thierry, 37 ans et Luc, 35 ans.

Ces derniers savent intelligemment tirer partie des soubresauts de la région. Dans les années 90, ils ont assuré la logistique des troupes de l’ONU au Rwanda et en Somalie.

Aujourd’hui, ils vendent des Toyota aux forces américaines qui, depuis le 11 septembre, ont pris pied sur le territoire. Et du coup, sont peut-être les seuls Français à ne pas déplorer l’arrivée des GI dans le secteur...

Henry de Monfreid, qui fut l’employé puis l’associé de Paul Marill, avait saisi tout l’esprit de la famille : des pionniers durs en affaires mais dotés d’un fort " penchant au chimérique ".

C’est sans nul doute cette part de rêveuse folie qui explique leur coup de coeur pour les Portes d’Afrique. Et leur soutien actif lors de l’escale de Djibouti.