13/5/2005 - Les MARILL d'ALGER

Bonsoir à toutes et à tous,

On a beaucoup parlé l'an dernier, car à ce moment là les découvertes allaient bon train, des branches MARILL et alliées établies à Constantine, Sétif, Philippeville, alors que j'étais personnellement en panne sur une partie de ma propre ascendance sur la région d'Alger...

Au mois d'août j'ai eu l'occasion de faire un grand pas lorsque j'ai découvert une piste sur mes arrières-grands parents qui se sont justement mariés à Alger en 1878, mais il a fallu depuis que je complète ces éléments.

Mon arrière-grand-père Jean MARILL avait la particularité d'être l'enfant de MARILL (François le tonnelier) et de MARILL (Rose fille du maréchal-ferrand, émigré à Baho), il était donc issu de deux lignées de loin apparentées, mais toutes deux purement maureillanaises. Bouchonnier de son état, ce qui était trés courant à l'époque dans les Albères et dans le Vallespir, aîné d'une famille nombreuse, il avait participé à l'énorme notoriété des "bouchons MARILL" qui ont compté pendant une dizaine d'année, vers le milieu du XIXe siècle, parmi les meilleurs du monde. Cette sorte de mode avait en fait été créée par les viticulteurs de Champagne....
Dès la guerre franco-prussienne de 1870, l'affaire familiale fut atteinte par la pénurie de matière première comme par la réaction de la concurrence, espagnole en particulier. Jean partit alors pour ce nouvel Eldorado du liège qu'était l'Algérie, non sans entraîner avec lui toute sa fratrie : 6 soeurs (et 6 beaux-frères!) et son benjamin de 20 ans, son unique frère, Siméon.

Cette traversée de la Méditerranée dût se faire autour de 1875. A cette date, Jean avait 37 ans et Siméon en avait donc 17, les âges respectifs des différentes soeurs s'intercalant. Les affaires vont bien démarrer, tout le monde habite rue Michelet à Alger, et au fil des ans, malgré quelques frictions avec certains beaux-frères qui vont regagner le bercail, les 2 frères et 3 des beaux-frères (un LAVERNY, un JUSTAFRE, un HUILLET), la prospérité s'installe.

Je ne sais dans quelles circonstances, mais en 1878 Jean (presque 40 ans), le catalan pur jus, va convoler avec une jeune femme (35 ans) née à Paris (!) d'un père vosgien (!!). Je vous laisse découvrir la suite de cette histoire en cliquant sur le lien ci-dessous.

Ascendance maternelle de Paul MARILL


Celui-ci est accompagné d'une ascendance d'Amélie Barthélémy (document PDF), pour ceux qui auraient une ascendance du côté des Hautes-Vosges lorraines, en particulier du côté de Senones qui fut ville frontière avec l'Allemagne de 1871 à 1918.

Enfin, pour la petite histoire, les 2 enfants mâles du couple Jean MARILL / Amélie BARTHELEMY vont bénéficier de la tutelle de leur oncle Siméon (Président de la Chambre de Commerce, Administrateur de la Banque de France, etc...) et réussir dans les affaires, Paul (mon grand-père) à Djibouti, Honoré (Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie, etc...) à Casablanca.

Et moi qui me croyais il y a quelques années encore essentiellement catalan et provençal, avec un peu de sang bourguignon et artésien, me voilà vosgien et peut-être normand! Une fois n'est pas coutume, j'espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec une histoire un peu plus personnelle que d'habitude...

Amitiés. Alain

22/6/2005 - ARCHIVES CAOM

Bonjour à tous,

Je suis allé au CAOM (Centre des Archives d'Outre-Mer) à Aix-en-Provence pour compléter nos informations sur les MARILL et d'autres parents que nous avons eu en Algérie. Vous trouverez ci-dessous des actes photocopiés à cette occasion, car je pense que certains d'entre vous pourraient être intéressés d'avoir (version intégrale) sous les yeux la naissance (°), le décès (DC), le mariage (X), le divorce d'un parent.

J'ai un certain nombre d'autres actes à votre disposition relevés en 2003 et 2004 (demandez, je vous dirai si je les ai), mais cela n'est jamais terminé dans la mesure où la base d'actes numérisés du CAOM s'enrichit sans cesse et où, aussi, je peux oublier certaines recherches.
Il me semble tout de même que nous avons bien avancé sur ces branches de Sétif, de Constantine, de Philippeville, de La Calle et d'Alger pour les MARILL, de Tizi-Ouzou et d'Alger pour ma branche THIBAUT...

Il s'agira surtout lors de mes prochaines visites au CAOM (septembre ou 2006!) de peaufiner pour être le plus complet possible sur cette page de notre histoire: curieusement maintenant (ça n'a pas toujours été le cas!), il est plus façile de faire des recherches sur l'Algérie (avant 1904) que sur d'autres lieux de France!

Alain

 

30/6/2005 Quelques SCANS

Bonsoir cher cousin,

Je profite de l'envoi de l'acte indiqué (2 pages + 2 agrandissements) pour saluer tout le groupe.

La qualité des scans joints est médiocre, mais vous n'êtes pas sans savoir qu'à Aix on a accès à une base de données d'actes numérisés à partir de microfilms! (les originaux sont soit restés en Algérie, soit à Nantes). On peut tirer des photocopies de ce résultat, et si l'on veut les diffuser comme c'est le cas aujourd'hui, il faut à nouveau scanner ces photocopies! L'inévitable Adolphe BRUYER, le parrain de Joséphine, est encore témoin ce jour-là... Avec toutes mes amitiés. Alain

Les 2 agrandissements

Les 2 pages

 

NOVEMBRE 2008

Vous trouverez ci-joint la première partie d'un article que vient de publier l'Association Catalane de Généalogie dans la revue "Nissaga" de novembre 2008, sans ses illustrations pour une question de place. J'ai été obligé de scinder cet article en deux envois pour la même raison d'encombrement, un deuxième courriel suit donc.

Grâce au Docteur BOURDON de Marseille et à son Association, l'ASCA, j'ai pu aussi rajouter l'ultime paragraphe concernant la tombe de mes arrières-grands-parents à Alger, actuellement préservée et fleurie. Figurant parmi les destinataires de ce courriel, qu'il en soit ici remercié!

Bonne lecture.

1° partie
2° partie
3° partie